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L’application I Clean My Sea sera très utile pour les plaisanciers et les vacanciers qui partent se promener en mer ou sur les fleuves ne peuvent généralement que constater les dégâts.  Or les chiffres sont alarmants :

  •  253 kilos de plastique sont déversés chaque seconde dans les océans selon  l’UNESCO (source).
  • 99% des animaux marins auront ingéré du plastique d’ici 2050.
  • chaque année, plus d’1 million d’oiseaux marins et plus de 100 000  mammifères meurent à cause du plastique ;
  • le corps humain absorbe jusqu’à 1% de microparticules de plastique… car  nous en consommons jusqu’à 11 000 chaque année (source : Université de  Gand, Belgique, 2017) ;
  • d’ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans.

« On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l’on aime » disait Jacques-Yves Cousteau, le célèbre explorateur océanographique français. Oui mais… combien de citoyens, partout dans le monde, ont l’impression d’assister,  impuissants, à la pollution plastique qui envahit les océans et qui détruit tout sur  son passage ?

Alors faut-il se résoudre à rester les bras croisés en attendant que la situation  empire ? Pas du tout ! Fondée par un océanographe, la start-up I Clean My Sea lance une application  mobile pour permettre à tous les citoyens de devenir acteurs de la collecte des  déchets flottants en mer. Le concept est ultra-efficace : il suffit de prendre une photo des déchets et, hop,  l’appli les géolocalise et envoie les informations à The Collector, un navire  spécialisé dans la collecte des déchets en mer (déjà actif au Pays Basque).

Participer au nettoyage des océans n’a jamais été aussi simple !

Photographier les déchets flottants : le nouveau réflexe à adopter  pour protéger les océans. Et si nettoyer les océans devenait encore plus simple que de prendre un selfie ? Et si la puissance du collectif venait soutenir les initiatives en faveur de la protection de l’environnement ? Pour agir, il n’y a pas besoin que les choses soient fastidieuses, chronophages,  complexes ou coûteuses. Ce qui compte, c’est la somme des petites actions positives qui s’additionnent et constituent une véritable force. Pour I Clean My Sea, c’est une évidence : la lutte contre les déchets flottants passe  par une détection participative, simple et gratuite.

L’application mobile, désormais disponible pour le monde entier, repose sur un  concept innovant :

1. Chaque usager de la mer, qu’il soit à terre ou en mer, peut prendre en  photo des déchets flottants via l’app qui les géolocalise.
2. Les marins collecteurs bénéficient alors en temps réel d’une photo des  déchets, de leur position et d’une prévision de leurs trajectoires de dérive.
3. Le navire The Collector intervient alors pour collecter les déchets.
4. Le plastique récupéré en mer est ensuite valorisé par des entreprises  spécialisées.
5. Il deviendra un superbe produit, à longue durée de vie, estampillé I Clean My  Sea « 100% marine source » : des t-shirts, des chemises, des gourdes, des sweats, des gilets…
C’est un véritable cercle vertueux qui se met en place ! De plus, tous les usagers, qui deviennent ainsi des acteurs luttant contre la  pollution plastique, peuvent suivre la dérive prévue des déchets qu’ils ont détectés.

The Collector : le premier navire anti-déchets a déjà pris la mer

The Collector, navire spécialisé dans la collecte des déchets en mer, est déjà  déployé au Pays Basque Grâce aux citoyens, il profite de précieuses données pour agir efficacement. D’abord parce qu’il devient possible de comprendre où et quand les accumulations  de plastiques se forment. C’est une étape indispensable pour améliorer l’impact de  tous les dispositifs mis en œuvre afin de protéger les océans. Ensuite, parce que les signalements permettent de développer la détection  satellite et donc de les repérer « depuis l’espace ».

Aymeric Jouon, le fondateur, souligne :
« Les navires qui collectent les plastiques en mer ne savent pas où aller pour récupérer les déchets. Il en résulte une perte de temps et d’argent énorme ! Avec The Collector, je veux démontrer que pour être efficace dans la collecte des déchets flottants, il faut se positionner aux embouchures des rivières. » En effet 80% des déchets qui arrivent en mer transitent par les rivières. Un constat qu’Aymeric a déjà fait à titre personnel : lors de ses sorties en mer, il a remarqué qu’il y a plus de déchets flottants à la sortie de l’Adour, le fleuve limitrophe des Landes et du Pays Basque, que partout ailleurs sur le littoral du Sud-Ouest.

Les (grands) petits plus I Clean My Sea

  • La mobilisation des citoyens au sein d’un projet participatif : elle permet d’agir avec précision et facilite la prise de conscience environnementale globale. Il s’agit d’ailleurs d’un levier très efficace pour sensibiliser les jeunes générations à la protection des océans.
  •  L’efficacité : la plupart des projets existants n’ont pas produit de véritables résultats, malgré leur succès médiatique et d’importantes ressources  financières, car ils ne savent pas où collecter les déchets.
  • L’expérience : Aymeric Jouon est expert en Océanographie, il a une  solide expérience des pollutions marines (il a notamment été responsable d’un navire de collecte des déchets en mer pendant 4 ans).
  • Une action au service de l’intérêt général : I Clean My Sea est une  entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire.
  • Une entreprise française, basée à Bidart, dans le Pays Basque.
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