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La toute première fois que j’ai posé les mains sur la licence Yakuza remonte sur l’ère PS2 en 2006 – déjà 14 ans… le temps passe vite – j’avais alors, à l’époque tout juste 18 ans. L’univers du jeu m’a tout de suite attiré, malheureusement le jeu était totalement en anglais. Agé à l’époque de 18 ans, je ne métrisais absolument pas l’anglais, mais j’ai toutefois pris le risque de me lancer dans l’aventure. C’est également la première et dernière fois que j’ai utilisé un mini dictionnaire (français-anglais) pour traduire quelques mots, voir des phrases complètes, pas du tout pratique, je peux vous le dire !!! Le fait de ne pas avoir été traduit, a été, au début un frein pour moi avant l’achat de celui-ci, ce qui a du être le cas de pas mal de personnes à l’époque qui ont du faire l’impasse sur le jeu Yakuza. Rien que pour ça, malheureusement, par la suite je n’ai pas craqué pour les futurs épisodes qui ont suivi. En revanche l’année dernière, j’ai eu la chance de mettre les mains sur Yakuza : Judgment sur PS4 qui, lui, fût traduit en français. Il s’agit d’un spin-off de la licence phare « Yakuza », le héros étant un ancien avocat, devenu détective privé et non pas un Yakuza qui mène l’enquête sur un ancien crime ; vous pouvez retrouver mon avis : ici. Mais voici qu’en 2020, un nouvel épisode intitulé : Yakuza (7) : Like a Dragon débarque sur différents supports : PS4, un peu plus tard PS5, PC, Xbox One, Xbox Series X/S au prix de 59,99 euros. Le jeu est toujours développé par le studio Ryu ga Gotoku Studio. Il s’agit d’un tout nouveau départ pour le studio, bien qu’il s’agisse de l’épisode 7, on y découvre un nouveau héros et par la même occasion histoire, une nouvelle ville et un tout nouveau système de combat. J’avais donc hâte de découvrir de nouveau cet univers qui est également traduit en français – que demander de mieux ??!!!! Merci à Koch Media pour l’envoi de la version boîte Xbox 🙂

Yakuza : Like a Dragon fût également le deuxième jeu (après DIRT 5) à avoir inauguré la Xbox Series X, mais par la même occasion la nouvelle TV Qled, j’étais donc paré pour l’aventure. Je n’ai pas l’habitude de donner mon avis dès le début d’un article, mais là, il s’agit d’une exception pour un jeu exceptionnel, alors règle exceptionnelle, Yakuza : Like a Dragon est une vraie pépite avec une histoire captivante du début à la fin et bien d’autres encore, je ne vais quand même pas tout dire non plus dès le début 🙂 Dans Yakuza : Like a Dragon, nous incarnerons un Yakuza au grand coeur « Ichiban Kasuga », Ichi pour les intimes. Ichiban fait partie de la famille Arakawa, dirigée par le patriarche « Masumi Arakawa », considéré comme un père pour Ichiban. La famille Arakawa est affiliée au clan Tojo à Kamurocho. Le 31 décembre 1999, il se passera quelque chose tragique, qui bouleversera la vie d’Ichiban à tout jamais. Pour protéger la famille Arakawa d’une éventuelle dissolution du clan, MAIS surtout pour protéger son père adoptif « Masumi Arakawa », Ichiban prit la responsabilité du meurtre d’un capitaine d’une famille rivale, tué par Jo Sawashiro capitaine de la famille Arakawa, Ichiban fût donc condamné à 18 ans de prison. Masumi Arakawa promis qu’il sera là lors de la sortie de prison d’Ichiban, mais cela ne fût pas le cas et aucun membre de la famille Arakawa étant là également. En revanche, un membre de la police judiciaire « Koichi Adachi » était là pour accueillir Ichiban, et lui explique sans langue de bois que la famille Tojo a été éradiquée et que c’est l’alliance Omi qui a pris le pouvoir à Kamurocho. Bien entendu, Ichiban n’en croit pas un mot. Pourquoi Masumi Arakawa n’avait pas tenu sa promesse ?? La famille Arakawa a-t-elle vraiment été éradiquée ??? Voilà, sans trop rentrer dans les détails (j’en ai oublié un sacré paquet), un petit résumé de l’histoire.

L’histoire de Yakuza : Like a Dragon est d’une richesse absolue, qui joue avec la jalousie, la tristesse, la joie, la trahison, la famille, le côté très comique de certaine situation et pleins d’autres encore qui ne laisseront pas insensibles ; mention spéciale pour la toute première cinématique qui donne le ton. Une chose est sûre : on veut découvrir le fin mot de cette histoire ET personnellement,  je n’ai pas décroché une seconde de cette histoire, où j’ai voulu voir la fin absolument. En plus d’avoir une histoire extrêment prenante, le jeu en lui-même est une véritable bombe, je ne me suis pas ennuyé, les heures ont tourné à une vitesse grand « V ».

Nouvelle ville, nouveau système de combat et nouveau héros pour ce Yakuza : Like a Dragon !!!

Une fois cette petite trame qui se passe dans le quartier de kamurocho, Ichiban débarque dans une toute nouvelle ville, enfin quartier de Yokohama,« Ijincho », dans une bien mauvaise posture. Une fois arrivé dans cette toute nouvelle ville, Ichiban ne sera pas seul, puisqu’à ce moment-là, il sera accompagné de « Namba », un ancien infirmier qui a perdu le droit d’exercer et qui est devenu SDF. Au cours de l’avancement de l’histoire, d’autres personnages rejoindront Ichiban dans sa quête. Dans Ijincho, diverses choses seront à faire, on peut très bien suivre l’avancement de la quête/mission principale représentée en rose sur la carte et le radar, ou bien par les différentes missions secondaires que propose le jeu, MAIS également les divers mini-jeux : Kart, Sega centers, Cinéma, Karaoke, de la gestion… des jeux dans un jeu, on ne s’ennuie pas une seconde. Yakuza : Like a Dragon m’a également fait beaucoup rire avec des situations vraiment cocasses : des hommes en couches qui prennent le biberon, l’arme dans le sol tels Excalibur, les cinématiques des acolytes, Ichiban qui se prend pour un héros, tels que dans Dragon Quest, vu qu’il y jouait beaucoup, il y a tellement de clin d’œil que se soit : films/séries, dessins animé, jeux vidéo…, que j’ai trouvé ça excellent et tellement bien intégré dans cet univers. Le système de combat de Yakuza : Like a Dragon est pensé comme un RPG au tour par tour (perso j’adore) : en bas à droite de l’écran, on retrouve la barre de vie et de magie de nos personnages, ainsi qu’une photo, en haut à droite la barre de vie de nos adversaires (photo également), mais sera indiqué également le prochain à attaquer. En bas à gauche, les actions possibles assignées sur chaque boutons :

  • Y pour les aptitudes
  • B pour parer
  • A pour une simple attaque
  • X pour Plus (Objets, remplacer et pour appeler des acolytes uniquement pour Ichiban)

Par la suite, il sera possible de modifier les membres de son équipe ou bien de changer des personnages en cours de combats et resteront dans l’équipe après le combat fini!!!!

L’appel à un ami, c’est partie !!!!

Les acolytes m’ont tout de suite fait penser aux invocations des chimères de Final Fantasy X, avec, en plus ici, le côté très décalé/comique des situations de chaque personnages, le sourire ne sera pas loin. Faire appel à un acolyte ou plusieurs dans la même partie, ne sera pas gratuit (bien que la toute première le soit), certaines ne sont pas données allant de 1000 à 10 000. Il faudra terminer des missions spécifiques pour débloquer de nouveaux acolytes, chacun apportera son aide aux combats, allant de simple dégât sur l’ensemble des ennemis, restauration de santé ou de PM, dégâts encaissés réduits….., des aides qui pourront être bien utilisées.

Les combats sont très réussis et prenant. Bien qu’une répétitivité des combats va vite arriver du fait que l’on croise beaucoup (trop) d’ennemis sur notre chemin, cela m’es déjà arrivé de croiser 4-5 groupes d’ennemis dans la même ruelle. Il sera possible par la suite (rapidement) de faire les combats en mode automatique, si l’ennuie des combats nous en prend – ce que j’ai fait de temps en temps – l’I.A s’en sort plutôt correctement à ma grande surprise en auto. Ce qui m’a le plus énervé en revanche, ce n’est pas d’enchainer les combats, mais plutôt certains personnages qui se trouvent éloignés ou bloqués par un obstacle dès le début du combat, on aura le droit à des mouvements assez cocasses !!!  Chaque combats remportés rapporteront de l’argent, des matières pour l’augmentation des armes ou autres, de l’expérience pour les personnages, mais aussi pour le niveau du job. Job me direz-vous ??? Et bien oui, en plus de faire augmenter le niveaux du personnage, il y a celui de son JOB, augmenter celui-ci permettra par exemple d’apprendre de nouvelle technique de combat en plus d’augmenter ses statistiques, on retrouvera différents types de jobs.

Pôle Emploi nous voilà !!!!

Il faudra passer par Pôle Emploi/agence intérim (Hello Work), où l’on pourra par exemple devenir :

  • Un musicien
  • Un garde du corps
  • Un agent d’entretien
  • Un agent de police
  • Un héros
  • Et pleins d’autres encore

Bien entendu, qui dit changer de job, dit également de changer d’apparence vestimentaire, bien que l’on peut trouver ou acheter divers accessoires : colliers, masques, casques, chapeaux, chaussures….. Pour augmenter ces statistiques, ils ne seront malheureusement pas visibles en jeu, par exemple équiper son perso d’un chapeau de pirate, celui-ci ne sera aucunement visible, ce que je trouve vraiment dommage et aurait poussé le côté décalé du jeu encore plus loin. On croisera énormément d’ennemis sur notre chemin, lors de notre balade dans la ville, il ne faudra pas compter récupérer sa santé après chaque victoire, on devra soit utiliser des (objets) boissons/repas ou alors passer simplement dans un restaurant et prendre un bon repas avec ses amis. Chaque augmentation de niveau de personnage fera récupérer également totalement sa santé. Mais attention, en cas de défaite, on mangera très cher, car on perdra la moitié de notre argent, ce qui fait très mal !! A noter que l’on peut placer de l’argent via des distributeurs à billets, mais ce n’est pas très pratique malheureusement, cela aurait été mieux de passer directement dans le menu via une option.

Techniquement, le jeu est réussi, le moteur bien qu’il soit ancien fonctionne toujours aussi bien, il manquera quelques finesses que ce soit sur certains personnages (détails des cheveux inégaux par exemple) ou détails des environnements, s’il l’on regarde de trop près ( immeubles, arbres…), dans la majorité des cas, je me suis retrouvé avec des « whouu » et le jeu est très coloré que c’est beau. Sur Xbox Series X, je n’ai rencontré aucun ralentissement ou de retard d’affichage, le jeu est vraiment fluide, la rapidité des chargements reste ENCORE impressionnant sur cette nouvelle génération. Que dire sur la bande-son ? Elle est juste dingue, les voix originales sont juste dingues et très appréciables, les différentes musiques collent parfaitement avec cet univers et les différents bruitages sont très réussis. Si l’on devait reprocher quelque chose, reste la traduction de certains mots/phrases qui seront un peu incohérents de ce côté là, ça reste du chipotage !!!! Concernant la durée de vie, il y a de quoi faire dans ce Yakuza : Like a Dragon, comptez environ 45 heures de jeu pour finir le jeu avec quelques missions secondaires, mini-jeux à son active et bien plus pour tout terminer. Rien ne nous empêche de faire après une mission principale, un peu (beaucoup pour ma part) de relâchement et faire plusieurs missions secondaires, puis faire une partie de Kart – attention Mario tu vas avoir de la concurrence – faire une partie de karaoké, passer des examens pour augmenter les statistiques d’Ichiban ou bien de faire de la gestion avec notre future société, je n’en dirais pas plus à ce sujet !!! Ce qui est incroyable c’est que la plupart des mini-jeux auront aussi toujours cette petite pointe d’humeur quelque part, ce qui est réussie et fonctionne parfaitement bien, puisque l’on aura envie d’y retourner. A noter toutefois, que le jeu nous fera faire pas mal d’aller et retour, concernant les missions secondaires (même principales) qui se dérouleront en plusieurs actes, merci les mini-jeux pour couper un peu la routine :), missions qui seront scénarisées et plutôt bien faites en plus !!!

Conclusion

Yakuza : Like a Dragon, bien qu’il ait pris un tout nouveau virage (personnage, combat, ville), reste une vraie petite pépite. Certains/certaines n’aimeront certainement pas le virage pris par les combats, moi j’ai adoré ce nouveau système RPG. Techniquement et audiblement, le jeu est réussie, la durée de vie est très conséquente ; que demander de plus ??? L’histoire de Yakuza : Like a Dragon est d’une richesse absolument, digne d’un film, une fois commencé, on veut absolument voir le déroulement de la fin.

C’est un énorme OUI pour ce Yakuza : Like a Dragon !!!! FONCEZ !!!!

Les Plus :                                                                                    Les Moins :

– Ichiban                                                              – Les personnages éloigné lors de certains combats 

– Visuellement réussi                                      – Pour chipoter les divers aller et retour des missions 

– La bande-son

– La traduction Française présente

– L’humour 

– Durée de vie

– Les Combats 

– L’histoire 

– Les mini-jeux

 

 

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