Ah la PS Vita, elle était pour moi, une vraie petite merveille technologique et qui disposait de jeux inoubliables : Uncharted, Killzone… mais malheureusement, il y a quelques années, j’ai du la vendre pour des soucis financier. A l’époque, il y avait un jeu que j’aurais voulu essayer : The Caligula Effect, un jeu qui ressemblait beaucoup à Persona, qui, lui, j’ai eu la chance d’y jouer et que j’adorais. Mais voilà qu’aujourd’hui, je vais pouvoir réparer mon erreur, grâce à la sortie de The Caligula Effect Overdose sur Nintendo Switch/PS4 et PC. Il s’agit de la version PS Vita sortie en Mai 2017, mais cette fois-ci boostée comme son titre l’indique « Overdose » avec du tout nouveau contenu comme par exemple le choix du côté bien ou mal, nouveaux personnages et bien d’autres encore. Comme vous l’avez sans doute compris dans l’article, je vais tester la version Nintendo Switch du jeu. Le jeu est disponible au prix de 49,99 euros.
Je tiens avant tout à remercier Océane pour l’envoi de cet exemplaire 🙂
Avant tout chose, je tiens à préciser que le jeu est entièrement sous-titré en anglais, donc si cela peut être un frein pour vous, passez votre chemin. Même s’il est tout à fait possible d’y jouer sans comprendre le jeu, ce qui enlève de l’intérêt pour moi, tout dépend de vous. Dans The Caligula Effect Overdose, on se retrouve coincé dans un monde virtuel nommé Mobius, un paradis virtuel où l’on oublie nos soucis, où les gens vivent éternellement leurs vie de lycéens. Ce monde a été créé par une Idol nommé µ (Mu), une chanteuse qui envoûte les gens grâce à ces chansons, elle sera aidée par ses musiciens nommés « Ostinato » pour faire régler l’ordre. Mais comme vous vous en doutez, tout n’est pas rose dans ce monde virtuel (Mobius) comme par exemple garder les gens contre leurs grès. Le monde de Mobius se passe dans une ville nommée « Miyabi ». On prend conscience que quelque chose cloche dans ce monde et on deviendra membre d’un club intitulé GO-Home Club avec nos amis pour échapper à ce Mobius, qui cache bien des mystères, et affronter les traumatismes qui nous ont plongé ici. Tout du long de notre aventure, nous saurons accompagné d’Aria une Idol, sous forme de fée.
Mais avant de se lancer dans l’aventure de The Caligula Effet Overdose, il faudra avant tout choisir son personnage féminin ou masculin, sans aucune possibilité de personnalisation. Là où la nouvelle version de The Caligula Effet se démarque de la version PS Vita, c’est le fait de pouvoir voir les deux côtés du bien ou mal et de pouvoir choisir nous-même nos actions, tous ceux-ci est possible grâce à Thorn, leader des musiciens qui nous a donné le don de pouvoir alterner avec deux personnalités : être membres du Go-Home Club ou bien celle d’un membre des musiciens ; à nous de pencher pour un camp ou un autre, de sortir de Morbius ou d’y rester ??? Je trouve vraiment bien pensé de pouvoir voir chaque côté de l’histoire et ainsi se faire sa propre opinion et nos propres choix, ce qui donne également plus de missions. L’univers de The Caligula Effect Overdose ressemble pas mal à celui de Persona, mais il y a peut être une raison à cela, il porte un nom : » Tadashi Satomi », qui a déjà travaillé sur les trois premiers épisodes de Persona. Le principe reste assez simple dans The Caligula Effet puisque que l’on visite la plupart du temps des donjons avec différentes quêtes et ennemis/boss à battre.
Techniquement cela donne quoi ????
De ce côté là, petite déception, le jeu ne rend pas du tout honneur à la Nintendo Switch aussi bien portable qu’en dock (ici nos yeux vont pleurer). Le jeu manque de finesse, les animations et effets d’ombres sont à revoir, mais au bout de quelques heures de jeu, on fait attraction de tout ça, en tout cas. Il est vraiment dommage que le jeu n’a pas plus été peaufiné. Il faudra également faire avec de petits ralentissements lors de certaines phases. Mais là où le jeu m’a étonné, c’est pour son système de combat qui est plus particulièrement la « Imaginary Chain », mais on n’est pas non plus obligé de toujours combattre, on peut très bien éviter les ennemis (étant visible à l’écran), mais attention de ne pas se faire voir, ou alors, on peut les attaquer en premier ce qui nous offre l’avantage de commencer en premier !!! Une fois un combat engagé, un cercle se forme autour de nous pour délimiter le terrain, maintenant il faut sélectionner une action et ici le système devient très intéressant puisque chaque action (attaque/défense) est pré-visualisable avant sa sélection, grâce à la Imaginary Chain qui se trouve en haut de l’écran. On peut enchaîner les actions de nos personnages à notre envie, on peut également déplacer nos héros là où on le veut pour une meilleur stratégie. Une fois la Imaginary Chain pleine, il nous reste plus qu’à regarder le spectacle, il s’agit de combat en tour par tour. Chaque personne dispose d’une attaque « spéciale » qui se remplie petit à petit (barre jaune qui clignote) lors de nos combats, une fois remplie, il suffit de la sélectionner pour voir une magnifique scène d’action se produire et bien souvent fatale pour les ennemis (en mode normal). Concernant la découverte des donjons, ces derniers restent très linaire, puisque nous serons dans des couloirs où il faut visiter un endroit, puis un autre ect….. nous disposons d’une carte qui se tient en bas à droite ou bien d’une simple pression peut se trouver au milieu de l’écran sous fond transparent, ce qui n’empêchera pas de jouer, mais il ne faut pas s’attendre à voir la carte du donjon en entière puisque les parties sont cachées, à nous donc de les découvrir !!!
Une fois plongé dans le jeu, j’ai eu du mal à lâcher la console !!!!!
Chaque combat terminé, nos personnages gagnent en expérience et des points de Skill qui permettront d’augmenter nos différentes attaques, mais ce n’est pas tout ; lors de nos découvertes des donjons, nous pouvons découvrir des sphères qui renferment différentes attaques ou autres pour nos personnages, on pourra les sélectionner dans le menu équipement. Lors de notre aventure, nous serons accompagné de divers personnalités du jeu (importants), qui composeront notre équipe lors des combats, mais ce n’est pas tout puisque que le jeu nous propose de recruter tous les élèves que l’on rencontrera (environ 500 qui se ressemblent quasiment tous malheureusement). En revanche, l’idée est là!!! Une fois un certain niveau d’amitié atteint, une quête nous sera proposée, il suffit de la terminer pour ainsi avoir l’élève dans notre équipe. La partie sonore du jeu reste assez sympa à nos oreilles, malgré une certaine répétition des morceaux musicaux. Concernant la durée de vie, elle reste titanesque, du moins si vous accrochez à l’univers de The Caligula Effet Overdose. Pour ma part, j’ai eu du mal à lâcher la console, rien que pour voir le vrai côté des soit disant ennemis.
Conclusion The Caligula Effet Overdose ressemble beaucoup à la série Persona. Le jeu m’a agréablement surpris, non par son visuel qui reste à désirer, mais par son histoire et son mode de combat que j’adore, dommage que le jeu fait l’impasse sur une traduction française. Le fait de pouvoir « voir » l’histoire de chaque partie (amis/ennemis), nous donnera l’avantage de faire notre propre choix en cours de jeu. + Les Combats – Pas de Français + L’histoire (voir des deux côtés) – Pas très beau et pire en mode dock + La durée de vie + Musique agréable
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