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Capcom est un grand éditeur de jeux vidéo, qui a un catalogue monstrueux. Ces derniers temps, enfin depuis quelques années, l’éditeur se lance dans la remastérisation d’anciens jeux tels que la licence Resident Evil, Devil May Cry…. avec une classification « dite » HD. Mais il existe une licence qui était bien connue des gamers dans les années 2000, qui mélangeait les genres; prenez par exemple Resident Evil et Devil May Cry, secouez le tout pour à la fin obtenir un jeu nommé Onimusha. En 2001 sortie un fameux Onimusha sur la console de Sony la PS2, puis sur Xbox en 2002 intitulé Genma Onimusha qui était légèrement amélioré. Dès le début, j’ai été emballé par le jeu, l’univers m’intéressait beaucoup le Japon et les samouraïs, tout en découpant des démons/monstres à travers l’histoire du jeu. Je peux vous dire qu’à l’époque – ce qui remonte quand même à 18 ans (ah, le temps ne me rajeunit pas 🙂 ) – j’avais adoré ce Onimusha et toutes les suites qu’il y a eu, que j’espère prendront le chemin de nos Xbox One et PS4 ou voir pourquoi pas une suite tout simplement. Alors quand Capcom à annoncé la sortie d’une version améliorée de Onimusha Warlords, j’avais vraiment hâte d’y mettre les mains et de voir les améliorations apportées car mine de rien, en 18 ans d’évolution technologique, on doit bien voir une sacrée différence. Eh bien malheureusement non… Il risque bien d’y avoir des déçus surtout pour les nouveaux venus et les anciens qui attendaient une refonde totale du jeu. Je vous en dirais un peu plus dans la suite de l’article.

L’histoire d’Onimusha Warlords reste classique, on partira à la recherche de la princesse Peach, heu Yuki qui a été enlevée par des monstres à la solde de l’infâme Nabunaga qui la tiennent prisonnière dans son château. On incarnera un héros prénommée  Samanosuke Akechi qui a le pouvoir de contrôler le pouvoir de l’Oni, lui permettant de combattre les Genma, les ennemis principaux de l’histoire, il sera également accompagné de son/sa acolyte : Kaede, une kunoichi (une femme ninja). Parlons immédiatement des choses qui fâchent : la qualité graphique du jeu, alors oui, en 2001 sur PS2 le jeu était magnifique pour l’époque, mais avoir quasi JE DIS BIEN quasi les mêmes en 2018, il y a quand même une toute petite petite amélioration, ce qui reste quand même extrêmement décevant (pour être poli…). Décors 2D qui n’ont visiblement pas beaucoup apprécié l’upscale en 1080p flous et grossiers. Les yeux du héros, Samanosuke menacent d’éclater à tout instant tellement ils sont exorbités en permanence. Ce qui reste surtout un comble, c’est lorsque l’on sait de ce que Capcom est capable de faire. De ce côté là, je m’attendais à beaucoup plus d’effort de la part de Capcom, alors oui le jeu est beaucoup plus fluide qu’à l’époque encore heureux, il y a eu le minimum syndicale ici. Passée cette grande déception, j’ai pris (repris) plaisir à rejouer à Onimusha Warlords, couper des monstres à travers les différents niveaux et ainsi récupérer des orbes grâce au gants Oni à chaque ennemis abattu, des orbes de différentes couleurs : rouge pour l’amélioration des armes et sort élémentaires, blanc pour récupérer de la magie et jaune pour reprendre de la santé (qui reste assez rare à avoir). Le jeu à un petit côté RPG avec ses améliorations d’armes et de sorts, armes qui, visuellement évoluent aussi à chaque monté en niveau.

Bien évidement, au fil de l’aventure, on pourra récupérer de nouvelles armes et armures pour notre samouraï, ainsi qu’un arc et un arquebuse (fusil). Dans Onimusha Warlords, on fera beaucoup d’aller et retour, une habitude chez les jeux Capcom à l’époque 🙂 Une porte bloquée?? Pas des soucis ! Il faut trouver un moyen de l’ouvrir un peu plus loin et d’y revenir plus tard, et ainsi de suite. Je conseille vivement d’améliorer les sorts à leurs maximum puisque certaines portes s’ouvriront uniquement avec un certain niveau de sort bien précis et de couleur. La monté en puissance de nos armes et sort, reste primordial ici, puisque les ennemis deviendront de plus en plus fort, mais pas de panique, rien de plus simple pour récupérer des orbes, il suffit d’éliminer des monstres; des monstres qui réapparaîtront toujours (pas toujours les mêmes), je veux dire par là, qu’une fois une zone nettoyée que l’on quitte et que l’on y revient aussitôt ou non, les ennemis reviendront automatiquement.

Concernant les combats, ne vous attendez pas à des parties nerveuses, la mollesse de l’époque est toujours présente, ce qui ne m’a pas dérangé du tout bien au contraire. Le changement d’arme se fait d’une simple pression de gâchette, mais seulement quand notre héros n’est pas en mouvement, ce qui n’est pas du tout pratique lorsque l’on est entouré d’ennemis. La difficulté du jeu reste, elle plutôt facile – quoique dans certains niveaux comme par exemple « Le royaume des Ténèbres », où il faudra éliminer tous les ennemis dans une vague de 20 étages, rien de bien difficile, me direz-vous – mais attention, une mort de notre personnage veut dire retour à la case départ (on recommence tout à zéro), cela vaut pour toutes les morts que l’on subira dans le jeu, ce qui nous renverra automatique sur le menu du jeu. Oubliez les sauvegardes automatiques, tout se fera manuellement. J’ai vu la fin du jeu au bout de 5-6 heures de jeu, sans compter le nombre de fois que l’on recommence un niveau à cause de la mort. Une durée de vie qui reste correcte. Pour ma part, j’ai pris un vrai plaisir de redécouvrir l’univers de Onimusha, une licence vite oubliée par Capcom aujourd’hui.

Conclusion 

Onimusha était une très belle licence dans les années 2000 qui a vu le jour sur PS2, mais qui à vite était oublié par Capcom sur PS3. Mais voilà qu’en 2018, une remastérisation HD du premier épisode est sortie par Capcom sur nos PS4/Xbox One et Nintendo Switch. Pour les plus anciens, cela reste un vrai plaisir de revoir notre bon vieux Samanosuke Akechi, malgré une version très paresseuse de la part de Capcom. La faiblesse technique du jeu va en bloquer plus d’un malheureusement, anciens comme les nouveaux venus. Passer outre, il serait dommage de passer à côté de ce titre et de son univers attachant.

+ Samanosuke Akechi (toujours aussi classe!!)              – Graphiquement faible

+ L’univers                                                                           – Le changement d’armes en combats

+ Bonne durée de vie                                                          – Oubliez les combos

+ Amélioration d’armes et sorts

 

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