Voici enfin la suite du tant attendu Metro 2033 et de Metro Last Light, Metro Exodus qui arrive sur nos consoles (Xbox One/PS4 et PC), en ce jour du 15 février 2019, au prix de 59,99 euros. J’attendais la suite de Metro 2033/Last Light avec impatience, une licence qui nous plonge dans un monde post-apocalyptique en vue FPS. Le jeu de Metro Exodus nous plonge en 2036, après le roman de Dmitri Gloukhovski Metro 2035. Si on ne connait pas la licence, faut-il faire les précédents épisodes pour comprendre ce Metro Exodus ??? Oui et non : OUI si vous voulez vraiment vous plonger dans l’histoire du héros qui reste le même et ainsi voir son commencement, alors craquez pour Metro Redux, une compilation qui mélange Metro 2033/Last Light en version remastérisées sur Xbox One/PS4 et PC pour 20 euros environ ; et NON, si, tout simplement vous ne voulez pas repasser à la caisse, Metro Exodus a l’intelligence de nous rappeler les faits des précédents épisodes avant de se lancer dans l’aventure via l’intermédiaire d’une cinématique du plus belle effet.
Comme dans les précédents épisodes, nous incarnerons de nouveau Artyom qui n’a malheureusement toujours pas retrouvé l’usage de la parole, ce qui reste bizarre lors des phases de dialogue avec les autres personnages qui parlent dans le vide sans réponse de notre personnage, et ce qui est encore plus bizarre, c’est qu’on entend la voix de notre héros lors des résumés des événements proposés avant chaque chargement de zone (judicieux vu la longueur des temps de chargement). A ce moment là, on sait très bien qu’il raconte les événements passés, du fait que la voix appartient à quelqu’un de plus âgé, mais pourquoi ne pas lui avoir donné le don de la parole (plus jeune) lors des dialogues ??? Ce qui rend l’ensemble moins réaliste, je trouve ça dommage. En revanche, je trouve le scénario très bien écrit et l’histoire nous prend du début à la fin, j’ai même eu du mal à lâcher la manette. Une fois la console éteinte, une seule chose nous vient en tête : replonger dans cette aventure, découvrir le destin de notre héros et de ses coéquipiers et d’aller jusqu’au générique de fin. Comme dit un peu plus haut, nous incarnons de nouveau Artyom qui fait partie d’un groupe de soldat nommé Spartiate, son groupe est terrer sous terre et plus précisément dans un métro, mais notre héros ne désespère pas de capter un signe de vie via sa radio et part de temps en temps à l’extérieure où le danger est toujours présent. Lors d’une de ses sorties, mais cette fois-ci avec sa femme Anna, il découvre un train ; un train qu’il essaye de rattraper, tant bien que mal, mais tout ne se passera comme prévu bien entendu.
SANS SPOILER, l’histoire, notre future base/campement se passera dans ce « futur » train qui reste notre moyen principale de déplacement du point A à Z. Mais avant d’aller plus loin, parlons de Metro Exodus techniquement : le jeu est beau, extrêmement beau et pourtant je joue sur une PS4 slim, mais attention toutefois au chute de framerate que l’on retrouve sur cette plateforme. En passant par les tunnels insalubres du métro de Moscou en traversant la Russie ou de ce qu’il en reste dans différents endroits bien distinct : la Volga, Lamantaou, la Caspienne, la Taiga, passer d’un paysage sous la neige, au désert ou bien en pleine forêt, même sous terre, le jeu nous surprend par sa qualité technique, oui certains feront moins l’effets « WAHOUUU ». La finesse est là, les effets de lumières sont bluffants, le réalisme est poussé à l’extrême ici. Voir son masque à gaz prendre la buée/la poussière selon l’endroit bien évidement, voir même celui-ci se fissurer en cas de dégâts trop important, devoir l’essuyer ou bien y coller un adhésive, en attendant de le réparer ; rajouter un degrés de réalisme impressionnant, il faudra également faire attention à son filtre sous peine de mourir, pour cela il suffit de vérifier le temps qu’il nous reste sur notre montre.
Pas d’inquiétude, nouveauté dans cet épisode, le sac à dos qui servira d’établi portable, bien pratique pour fabriquer munitions/filtre/seringues de soins. En parlant de temps, je tiens à préciser que sur la PS4 Slim, le temps de chargement est extrêmement lent surtout celui de lancement de partie, 3-4 minutes environs. Si vous avez la mal chance de mourir, comptez également un nouveau temps de chargement bien plus court en revanche (1 minute voir un peu moins). On aura la possibilité de crafter les armes, comme par exemple : rajouter un viseur, un meilleur chargeur, une nouvelle crosse…. tout cela se passera dans un établi ou via notre sac à dos, pour cela, il faudra récupérer les améliorations sur les différentes armes ennemies, on trouvera un sacré paquet d’armes différentes en passant du fusil d’assaut, de précision, à pompe, shotgun, arbalète, revolver et arme pneumatique. On a la possibilité d’avoir trois armes maximum sur nous. Mais ce n’est pas tout, il faudra également faire attention à la dégradation de nos armes qui aura une influence importante en jeu, au tout début, je n’y prêtais pas attention, grosse erreur de ma part, mon arme s’est tout simplement enrayé et impossible de tirer pendant une phase de tire. Au fur et mesure de notre aventure, on rencontrera différents ennemis : bandits, démons, mutants, fanatiques, crevettes géantes, loups, araignées et bien d’autres encore.
Et certains de nos ennemis, plus particulièrement les humains, ont une IA plus que douteuse, il m’est arrivé de me retrouver à quelques centimètres d’eux, sans que ma présence ne les dérange et en plein jour, on trouvera également pas mal de « petits » bugs, comme par exemple un ennemi qui reste bloqué derrière une porte, un cadavre qui plane à 10 cm du sol….. des soucis techniques qui font visuellement tâches. Parlons maintenant de la bande-son, qui est magistral, les voix en français sont réussies et colle nt parfaitement au personnages, mais là où le jeu m’a bluffé c’est pour son ambiance sonore, entendre Artyom s’essouffler pour tels efforts, entendre les bizarreries qui nous entourent aussi bien de jour comme de nuit, entendre le vent souffler, nous immerge complètement dans l’aventure. A ma grande surprise, j’ai mis environ 14-15 heures de jeu pour en voir la fin, j’ai même eu le droit à la mauvaise fin à cause de …… je n’en dirais pas plus…. Metro Exodus comporte plusieurs phases de jeu bien distincte : phase linéaire (mission principale en général) bien souvent sous terre entre 4 murs où il faudra tracer sa route et trouver la solution à notre problème tout en dézinguant les ennemis), ou bien la partie semi-ouverte (la carte où l’on se trouve) qui nous permettra de choisir la mission principale ou bien des missions secondaires plus permissivent dans notre liberté. FAITES BIEN ATTENTION à vos actions, elles seront sanctionnées en fin de jeu, une fin qui m’a juste mis les b….. en passant.
Conclusion Que dire de Metro Exodus ?? Alors oui, le jeu n’est pas parfait, on rencontre des bugs d’affichage et une IA pas très maline. Mais le jeu est magnifique, la bande-son dingue, une très bonne durée de vie pour un FPS. J’ai pris un réel plaisir à y jouer du début à la fin, l’histoire de Artyom m’a tellement passionné que j’ai eu du mal à lâcher la manette, l’ambiance est là, dans certaines actions Metro Exodus a réussi à me « foutre les chocottes », mission qui reste rare !!! FONCEZ SUR METRO EXODUS !!!! +Magnifique – Bugs +Ambiance sonore -Artyom muet +Durée de vie -Temps de chargements +Monde semi-ouvert |