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Je suis un fervant admirateur pour le studio de développement CD Projekt, depuis que j’ai mis la main sur l’un de leurs titres. Il y a maintenant plusieurs années, un jeu qui m’avait marqué énormément ; il s’agit ni plus, ni moins de The Witcher : Assassins of Kings sur la console de Microsoft, la Xbox 360, jeu qui est sortie en 2012. Puis, quelques années plus tard, j’ai bien évidemment craqué immédiatement pour sa suite, The Witcher 3 : Wild Hunt, cette fois-ci sur la console de Sony la PS4, un jeu qui est à l’heure d’aujourd’hui encore l’une des meilleures expérience à laquelle j’ai pu jouer. The Witcher 3 avait tout pour lui, magnifique sur consoles, une durée de vie titanesque (plus de 100 heures de jeu), histoire passionnante, des personnages attachant et pleins d’autres encore. Le jeu est également sortie sur Nintendo Switch en 2019, version que j’ai immédiatement acheté lors de sa sortie et qui n’a certainement pas à rougir face aux versions PS4/Xbox One. CD Projekt s’est fait une réputation en béton avec les jeux : The Witcher, en attendant un éventuel The Witcher 4 qui arrivera un jour 🙂 Le studio s’est essayé dans un tout autre registre : la science-fiction avec un jeu intitulé « Cyberpunk 2077 ». Bien que certains d’entre nous ont forcément été déçus de ne pas voir débarquer un nouvel épisode de Géralt de Riv (moi compris), le studio on pris un énorme risque avec ce nouveau jeu. Lors des premiers trailers/images, puis de quelques détails de cet univers, Cyberpunk 2077 m’a tout de suite emballé, bien plus sombre que The Witcher, plus gore, plus ambitieux, plus sombre, le jeu a tout pour plaire. Il faut dire également que ce n’est pas n’importe quel studio qui était derrière son développement, le jeu n’avait pas trop de soucis à se faire. Mais malheureusement, il y a eu quelques soucis divers en cours de son développement au sein même du studio, rajoutez à cela divers report de sortie. Cyberpunk 2077 commençait tout doucement à sentir le roussi, les craintes arrivaient petits à petits.

Des craintes qui se sont finalement avérées lors de sa sortie officielle le 10 décembre 2020, et même quelques jours avant avec des versions consoles NON distribuées pour les différents spécialistes du jeux vidéo – ce n’est pas un bon signe pour la suite, ce qui reste très embêtant pour toutes les personnes qui consultent les sites pour avoir un avis sur un jeu avant un achat. En revanche, la version PC, elle avait le droit à des notes très convenables, puis arriva les premières notes/avis des versions consoles, une douche FROIDE assurée pour toutes les personnes qui attendaient Cyberpunk 2077 avec impatience. On y découvre un jeu avec énormément de bugs, techniquement à la ramasse, injouable surtout sur PS4 Fat/Slim et Xbox One/One S. J’avais, pour ma part, réservé mon exemplaire du jeu (version Xbox), lorsque les préco-commandes ont été ouvertes, bien que pas mal de personnes ont annulé leurs préco-commandes, j’ai maintenu la mienne jusqu’à la fin, pour ainsi me faire mon propre avis. Je pars également d’un petit avantage, j’ai eu la chance de me procurer la nouvelle console de Microsoft, la Xbox Series X pour remplacer ma bonne veille One X. Aux vues des différents avis, Cynerpunk 2077 semble (beaucoup) mieux tourner sur les consoles Xbox Series X/S, mais aussi sur la One X, cela vaut également pour la PS5 et la PS4 Pro. J’avais donc hâte de recevoir mon exemplaire de Cyberpunk 2077.

Après une longue mise à jour et installation du jeu, il était temps pour moi de partir ENFIN à l’aventure dans Night City. L’histoire de Cyberpunk 2077 se passe essentiellement dans Night City, une ville de la Californie où la violence, la coruption, la criminalité montent en flèche et la galère de la vie restent une habitude dans cette ville. Avant de partir à l’aventure de Night City, il faudra avant tout choisir le mode de difficulté : facile, normal, difficile, très difficile, puis de créer/personnaliser son personnage. Une chose est sûre, la création de personnage est poussée à l’extrême. Bien que nous ne pouvons pas choisir le nom de notre protagoniste – qui se prénomme ici « V » que vous choisissiez une femme ou un homme – on pourra en revanche pousser l’esthétique/physique de notre héros à notre envie avec un nombre impressionnant d’options à notre disposition, pour créer l’avatar de nos rêves. La personnalisation est tellement poussée que l’on pourra même choisir la taille du sexe ou bien la forme des tétons, un moyen de nous faire comprendre que le sexe aura une place omniprésent dans ce Cyberpunk 2077. Il y a tellement de possibilité de personnalisation que l’on passera pas mal de temps pour créer son propre avatar, je me suis moi-même étonné d’avoir passé pas mal de temps dans la partie création/personnalisation (30-40 minutes environ), côté RPG oblige, il faudra également attribuer des points de compétence que l’on nous octroi en fin de personnalisation, à nous donc de choisir notre préférence : constitution, réflexes, capacité technique, intelligence et sang-froid. Une fois l’avatar fini, il faudra opter pour quel camps/faction nous voulons faire partie parmi 3 choix disponibles :

  • Nomade : les avantages, l’honnêteté, l’intégrité et l’amour de la liberté sont des qualités rares à Night City, et l’argent ne peut pas les acheter.
  • Gosse des Rues : Dans ce milieu, la loi de la jungle impose aux faibles de servir les forts, c’est la seule loi de Night City que vous n’avez pas encore réussi à enfreindre.
  • Corpo : Vous avez contourné les régles, exploité des secrets et utilisé des informations comme des armes. Personne ne joue à la loyale, il y a ceux qui gagnent, et ceux qui perdent.

Cela permettra de voir un point de vue de l’histoire (histoire qui est vraiment très intéressante/passionnante),  différemment d’un camps à l’autres (seulement pendant les premières heures de jeu), tout comme certains choix possibles en cours de l’aventure. En revanche, il n’y aura pas de différence concernant les différentes FINS possibles quelle que soit la faction choisie. Le tout début de l’aventure sera pour le moment restreint à un petit quartier de la ville de Night City, la liberté de déplacement est limité MAIS pas interdite. Le jeu nous prend un peu par la main dans ce début d’aventure en nous expliquant le fonctionnement de cette ville et en même temps met en place la trame principale de l’histoire. on se retrouve donc dans une ville où la corpo règne en maitre (de très grandes entreprises), la cybernétique est primordial, et pour ce faire une place au soleil, il faut se faire connaître, devenir un héros, et pour cela, rien de tels que faire différents contrats auprès des FIXERS et ainsi engranger des eddies (la monnaie dans le jeu). La cybernétique a une place très importante dans le jeu et au sein même de notre personnage « V », puisqu’il sera possible d’intégrer différents implants cybernétiques qui donneront divers avantages : augmentation de la santé, augmentation du poids porté, une meilleure vision, dégâts accrus au corps à corps ….. Il y a tellement d’implants que le choix sera vraiment dur, mais il faudra pour cela pas mal de eddies et passer chez un « Charcudoc » pour en acheter et s’en équiper. Charcudocs qui sont éparpillés un peu partout en ville et proposent, chacun différents implants.

La puissance de « V » se fera sérieusement sentir au fur et à mesure de notre avancement, gains de niveaux et des implants choisis et ça, c’est vraiment TOP !!! Sans en dire trop sur la trame principale de l’histoire, cette dernière est vraiment bien écrite et m’a donné envie d’en savoir plus, de voir le déroulement, la transformation de « V » et des différents personnages que l’on rencontrera dans cette aventure ou bien de voir également les différentes actions que l’on a fait/choisie, avoir des réelles conséquences sur le jeu. Bien que le jeu nous permet de faire des choix qui agiront directement sur le déroulement de l’histoire, ces dernières restent peu nombreuses et cela reste bien dommage, puisqu’elles sont plutôt bien intégrées dans le fil conducteur de l’histoire : comme le fait de pouvoir choisir de tuer ou non un personnage, action qui ne se fera pas spécialement ressentir tout de suite. En plus des missions principales, Cyberpunk 2077 regorge énormément de missions secondaires proposées par divers Fixers ou d’autres personnages un peu plus lambda que l’on rencontre dans la ville de Night City ou bien aux alentours lors de la découverte de nouveau lieux ;  faire monter son niveau de réputation permettra également de débloquer de nouveaux contrat, comme par exemple partir à la recherche des Cyberphychos, des personnes qui ont perdue complètement la tête sous l’emprise de la drague, remplir les différentes missions de la NCPD (police de Night City), il y en a un sacré paquet, pratique également pour gagner de l’argent, rechercher les différents graffitis dissimulés un peu partout dans la ville, faire des combats de rues et bien d’autres encore, une chose est sûr, on ne s’ennuiera pas une seconde.

Le monde de Night City est vaste, on pourra se déplacer de plusieurs manières. La méthode classique à pieds, en voiture/moto ou bien par des points de déplacements qui sont dissimulés un peu partout dans la ville. Bien que l’on retrouve ces points de déplacements sur la carte, une fois débloqués, il sera en revanche impossible de les utiliser directement via la carte, il faudra s’y déplacer pour pouvoir les utiliser pas très pratique, si l’on compte rapidement se rentre d’un point A au point B.  Au cours de l’aventure, il sera possible d’acheter divers véhicules dispersés un peu partout ; véhicules qui coûtent « un bras » malheureusement. L’économie sera donc de mise si l’on veut acquérir l’un de ces bolides ou bien pour toutes les acheter, certaines ont énormément de charme. « V » dispose de 2 jauges à faire monter : NIVEAU et REPUTATION. La première consiste comme son nom l’indique à augmenter le niveau de notre personnage, ce qui permettra de gagner des points de compétences et des points d’avantages, que l’on pourra dépenser dans un « arbre » de compétence où l’on retrouve différents attributs et avantages :

Constitution qui permettra d’augmenter l’athlétisme, l’anéantissement et les combats de rue.

Réflexes augmentent l’armes de poing, l’assaut et les lames.

Capacité technique augmente les fabrications et l’ingénierie.

Intelligence augmente les protocoles de piratage et les piratages rapides.

Sang-froid augmente la furtivité et son impitoyable .

A noter que plus le niveau de réputation est élevé, plus on débloquera de nouvelles missions secondaires. La réputation augmente bien PLUS rapidement que le niveau de « V » ; après plus de 60 heures de jeu mon niveau de mon personnage est à 37, alors que ma réputation est déjà à 50. Certaines missions secondaires sont très bien écrites avec un vrai arc narratif, celles-ci se déroulent principalement en plusieurs missions et demanderont un certains temps pour les terminer, elles pourront même, pour quelqu’une, avoir un rôle important sur l’histoire principale avec des choix supplémentaires…. On pourra également augmenter notre relation avec certains personnages clé du jeu et enclencher petit à petit une histoire d’amour, en acceptant de faire leurs missions, ce qui engendra éventuellement des scènes plutôt torrides à la fin, à condition de faire les bons choix en terme d’action ou lors des phases de dialogue avec celle-ci.

Les missions NCPD se terminent en revanche très rapidement – comptez 15-20 minutes – idéale pour gagner rapide de l’argent et la réputation. Elles consisteront principalement à éliminer un groupe d’ennemis. Les combats de rues que l’on retrouve dans Cyberpunk 2077, se contenteront de nous faire affronter des champions installés un peu partout dans la ville. Une chose est sûre, il ne sera pas si facile de gagner certains combats même avec un niveau de joueur élevé, les implants auront une place importante dans les combats en augmentant grandement par exemple les dégâts au corps à corps.

Les implants ont une place primordiale dans Cyberpunk 2077 !!!

Night City est une ville où la cybernétique règne en maître, il existe d’innombrable implants pour chaque parties du corps : œil, bras, jambes, torse…., qui augmenteront considérablement nos attitudes tels la force, l’endurance, la vision avec différents effets : repérages des ennemis, des armes rares…, ou bien des rajouts tels des fouets, lance grenade, lames.. Mais les meilleurs implants coûtent extrêment chers, on pourra aussi en obtenir sur des missions. Les implants, tout comme les armes/armures, sont représentés par couleurs pour indiquer leurs raretés : blanc = courant, vert = peu courant, bleu = rare, violet = épique, jaune = légendaire. Cyberpunk 2077 a fait beaucoup parler de lui avec la présence de l’acteur Keanu Reeves dans le rôle de Johnny Silverhand, il faut dire qu’il devient une pièce maîtresse dans cette histoire. Le personnage de Johnny silverhand devient vite attachant malgré son caractère très particulier, il est extrêment bien intégré dans cette aventure, petit à petit, on en apprendra un peu plus sur son histoire personnelle.

Le jeu proposera différentes faces entre la jouer : action direct ou jouer la discrétion, malheureusement cette dernière est complètement inutile, rares sont les missions où j’ai réussi à passer sans me faire repérer, en revanche les phases d’action ne manquent pas de piment. Les armes sont une obligation pour survivre dans la ville de Nigth City, de ce côté là, il y en a un sacré paquet ; armes que l’on peut récupérer sur les cadavres des ennemis fraîchement abattus, dans une armurerie ou lors d’une récompense d’une fin de mission. Plus l’arme est rare et plus il y aura des emplacements pour y ajouter des modifications, comme un viseur, un silencieux ou bien des modules qui donneront des avantages. En revanche, il sera impossible de faire évoluer une arme pour qu’elle inflige plus de dégâts, je trouve cela vraiment dommage, surtout lorsque l’on trouve une arme qui nous plaît bien, cela vaut également pour les armures. Une chose est sûre, je ne me suis pas ennuyé une minute dans l’univers de Cyberpunk 2077.

Maintenant, parlons de la partie technique du jeu : comme dit un peu plus haut dans l’article, le jeu tourne sur une Xbox Series X, je ne vais pas le cacher, avec tout ce que j’ai pu lire ou voir sur le jeu, surtout en ce qui concerne les versions consoles, je partais avec la boule au ventre, la déception était bien partie, je n’attendais plus grand chose du jeu. Après les premières minutes et heures, la déception s’est dissipée. Cyberpunk 2077 n’est pas si horrible, bien qu’il ne soit pas encore optimisé pour les nouvelles générations de consoles. Bien qu’il manque de finesse et de détails, ce qui est frappant lorsqu’on y regarde de trop près, le jeu reste visuellement réussie sur console, mention spéciale aux personnages et au effets de lumière très bien gérés. Qu’en est-il des bugs ?? Après plus de 60 heures de jeu, j’ai du rencontrer une quinzaine de bugs, qui se résultent à voir des objets flotter ou apparaître par miracle, idem pour quelques personnages qui flottent à plus d’1 mètre du sol, le bug qui m’a le plus choqué, c’est lorsque j’ai appelé un personnage et que ce dernier est apparue en pleins milieu de la route assis tranquillement. Mais sinon, aucun bug ne m’a posé problème sur l’avancement d’une mission (relancement de partie, jeu qui fige…). On rencontrera quelques ralentissements lorsque nous irons dans des quartiers trop animés, mais rien de bien méchant. Alors, oui le jeu n’est pas une claque visuellement et fait palle figure avec la version PC, mais ce n’est pas une horreur non plus et les bugs que j’ai personnellement rencontré, sont surmontables. Un patch est prévu en 2021 pour améliorer la partie technique du jeu pour PS5 et Xbox Series X/S. En ce qui concerne la bande sonore, il n’y a rien à lui reprocher,  elle est juste merveilleuse que ce soit en terme de musique ou des voix des personnages. Après avoir terminé le jeu après plus de 60 heures de jeu, il me restait encore un nombre impressionnant de missions secondaires, rajoutez donc au moins une trentaine d’heures en plus pour les terminer voir plus. Pour le moment, ne comptez pas trouver une « New Game + », le jeu ne le proposera pas.

Conclusion

Je partais avec la boule au ventre avec ce Cyberpunk 2077, mais finalement la surprise est vite arrivée et j’en suis devenu vite accro. Bien que techniquement le jeu n’est pas une claque, il n’est pas moche non plus. Les bugs que j’ai rencontré ne m’ont pas empêché d’y jouer, on rencontre de rares ralentissements lorsque la foule se fait sentir. L’histoire est très bien écrite, le jeu est bourré de missions à faire, on ne s’ennuira pas une minute dans la ville de Night City. En revanche, la partie infiltration du jeu est complètement ratée. La bande-son est une grande réussite.

Personnellement, j’ai pris énormément de plaisir à jouer à Cyberpunk 2077, malgré quelques imperfections. Une fois une partie terminée, je n’avais qu’une envie : retourner dans la ville de Night City. 

Les Plus :                                                                      Les Moins : 

– L’histoire                                                                            – Les Bugs 

– Johnny Silverhand                                                           – L’infiltration loupé 

– La durée de vie                                                                 – Techniquement « un peu  » faible 

– Les implants                                                                      – Pas de New Game +

– Night City

– Les choix possibles pendant les dialogues 

 

 

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