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En 2017, sortie un J-RPG répondant du doux nom de Blue Reflection sur PS4, PC et PS Vita, mais uniquement au japon pour cette dernière. Voici que 4 ans après, un second épisode débarque de nouveau chez nous, toujours sur PS4/PS5, PC via Steam et sur la Nintendo Switch, ce titre ne sera pas floqué d’un numéro 2, il sera tout simplement intitulé : Blue Reflection – Second Light. Le jeu est développé par le studio Gust qui est à l’origine de la saga Atelier Iris, jeu qui a traversé le pacifique entre 2005 à 2009, mais également derrière le jeu Fairy Tail RPG également sortie l’année dernière sur différents supports. Retrouvez mon avis sur celui-ci sur Nintendo Switch : ici, Fairy Tail m’avait très agréablement surpris.

 

Mais voici que le studio est de nouveau de retour dans ce J-RPG, où les protagonistes de l’histoire seront 100% féminins. Blue Reflection – Second Light est disponible au prix de 39,99 euros. Le jeu est édité par Koei Tecmo.  Avant de continuer, je tiens avant tout à remercier Koch Media pour l’envoi d’un exemplaire du jeu sur Nintendo Switch.

Bien que le jeu à beaucoup de qualité, il y a malheureusement une ombre derrière ce beau tableau. Pas n’importe quelle ombre, une chose qui risque fort d’en repousser plus d’un/une. Blue Reflection – Second Light ne dispose pas de traduction française, le jeu est totalement en anglais. Si cela ne vous dérange pas une seconde, le jeu pourrait grandement vous intéresser. Ce J-RPG a de magnifiques atouts dans sa manche. Il est temps pour moi de tout vous dire !!!!

Un petit mot sur l’histoire, qui reste intéressante  !!!!

Dans Blue Reflection – Second Light, nous incarnons une jeune lycéenne nommée : Ao Hoshizaki, une élève des plus banale, une jeune fille gentille, ne s’attirant pas les problèmes. Mais Ao Hoshizaki regrette cette banalité et aimerait être quelqu’un d’un peu plus spécial. C’est ce qui va arriver après que ses parents décident de l’envoyer pendant ses vacances d’été, prendre des cours de rattrapages, après des résultats scolaire en baisse. Au cours de son chemin pour aller à ses cours de rattrapage, Ao fait accidentellement tomber son téléphone portable ; après avoir remarqué qu’il n’était plus entre ses mains – qu’elle tête en l’air me direz vous – elle rebrousse chemin et retrouve son précieux smartphone. Au moment de le ramasser, une chose étrange se passa, elle se retrouve immédiatement propulsée en pleine salle de classe, interpelée par deux de ses camarades, Kokoro Utsubo, Rena Miyauchi et un peu plus tard Yuki Kinjou, la cuisinière du groupe. Le soucis avec cette école, c’est qu’il n’y a absolument aucuns cours, pour cause, on n’y retrouve aucuns professeurs, pire encore, l’école sera totalement déserte.

Bien évidement, Ao Hoshizaki se retrouve vite confuse et encore plus lorsque Kokoro nous pose une question dès plus bizarre « On part encore aujourd’hui explorer le Faraway ? » ; Kokoro, elle ne semble pas du tout confuse, Ao lui répond gentiment  » Bien sûr, allons y », à ce moment là, c’est partie, nous contrôlons Ao à la troisième personne. On comprendra vite, que Ao sera la seule à avoir gardé ses souvenirs, tandis que ses nouvelles camarades de classe ne se souviennent plus de rien. J’ai trouvé l’histoire plutôt bien écrite, passionnante et captivante, je n’avais qu’une envie : savoir la fin/déroulement de l’histoire. Mais tout n’est pas terminé pour l’amnésie de nos camarades car il sera possible qu’elles retrouvent la mémoire en parcourant le fameux « Faraway ». Il s’agit d’une terre qui est apparue dès que Ao Hoshizaki est arrivée à l’école, dans le Faraway, les peurs/frayeurs de Kokoro, Rena, Yuki sont matérialisées en différents monstres/créatures. Les explorations du Faraway seront coupées en plusieurs parties jusqu’à la partie boss.

Des combats passionnant !!!!

Le jeu dispose d’un système proposant le tour par tour dynamique, en bas à droite de l’écran. On retrouvera une timeline qui servira à savoir quand lancer nos attaques, mais également de savoir quand l’ennemi attaquera. Elle sera jalonnée par des points appelés ici « Ether », allant de 1000, 2000, 3000 …. Mais au début de l’aventure, nos personnages sont limités au Gear 1 qui représente uniquement 1000 éther. Pour passer au niveau supérieur d’éther, il faut augmenter le Gear et pour cela, il faudra réussir des actions, gagner de l’expérience et débloquer de nouvelles compétences. A partir du Gear 3, nos héroïnes pourrons se transformer appelé ici « Reflector », leurs apparences changeront et bénéficieront par la même occasion de nouvelles compétences. Les combats sont très passionnants et assez simples à prendre en mains après 3-4 combats.

Une fabrication d’objets intéressants !!

En plus de croiser des créatures/monstres dans le Faraway, il sera également possible de ramasser divers éléments/composants  : Fleur, herbe, pomme, bois ……

visibles sur la carte par des sphères bleues ou or selon la rareté. Pas question de les utiliser aussitôt, il faudra fabriquer des objets à partir de ces composants dans la salle/pièce dédiée dans l’école. Les effets varies en fonction des personnages sélectionnés, certaines combinaisons offrent des bonus spécifiques. On pourra également construire de nouvelles structures au sein de l’école qui donneront également des bonus non négligeables : augmentation de l’attaque, des HP, de la défense ….. Une fois à l’école, il sera également possible d’augmenter les amitiés/liens avec nos camarades, qui nous fourniront des missions et qui permettront d’augmenter ces liens.

Blue Reflection – Second Light cause énormément !!!

Bien que l’histoire est intéressante et les combats passionnants, vous risquez fort de vous ennuyer lors des dialogues, puisque le jeu a énormément de dialogues, et comme je le disais en début d’article, Blue Reflection – Second Light n’est pas traduit en français, ce qui n’aidera pas beaucoup. Si vous êtes anti dialogues, pas de panique, il sera possible de les passer d’une simple touche. Un petit mot maintenant sur les temps de chargements : celui de démarrage est très long – un peu plus d’une minute – ce qui semble inquiéter pour la suite et surtout en cours de jeu. Bonne surprise de ce côté là, en jeu, les temps de chargement sont extrêmement rapides – quelques secondes.

Visuellement, le jeu s’en sort plutôt bien, les personnages sont très bien réalisés tout comme le bestiaires. En revanche, les environnements bien que jolie, manquent un peu de détails. L’ensemble est très coloré sur la console de Nintendo, je n’ai rencontré aucun problème de ralentissement ou autres bugs technique, un excellent point.  Pour ce qui est de la bande-son, celle-ci est réussie et colle parfaitement à cet univers, avec des mélodies plutôt lentes, jouées principalement au piano et violon. Rajoutez à cela les voix japonaises qui nous plongent encore plus dans cette ambiance. Concernant la durée de vie, il faut tabler sur une quarantaine d’heures de jeu voire plus, entre les missions principales et secondaires, augmenter les liens des camarades, l’augmentation de l’école avec diverses améliorations, il y en aura pour un sacré bon moment.

Conclusion 

Blue Reflection – Second Light est un très bon J-RPG sur Nintendo Switch. Techniquement/visuellement le jeu est réussi malgré quelques petits soucis de détails surtout en ce qui concerne les environnements. La bande-son colle à merveille avec l’univers et reste très douce à nos oreilles tout au long de l’aventure. Rajoutez à cela une VO Japonaise et l’on obtient du très bon. Seul reproche que je peux faire, c’est l’absence de la traduction française. L’histoire de Blue Reflection – Second Light est bien écrite et reste passionnante, les combats sont juste excellents et le côté gestion/création est plutôt bien vu. La durée de vie reste conséquente, avec la mission principale et les nombreuses quêtes annexes. 

Si le manque de traduction ne vous dérange pas une seconde et que vous adorez les J-RPG, foncez sur ce jeu qui reste une réussite !!!

Les Plus :                                                                                Les Moins : 

– Techniquement réussi                                                              – Pas de traduction française 

– Les Combats                                                                              – Décors qui manquent de détails

– Le Côté gestion 

– L’histoire réussie

– La bande-son

– Durée de vie  

 

 

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